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La littérature est toujours propagande – autant savoir pour quoi

À propos des « écrits politiques » de Mark Twain Depuis quelques années, éditeurs et traducteurs travaillent à exhumer Mark Twain des rayons de la littérature jeunesse. L’édition de La Prodigieuse Procession voudrait y contribuer avec l’idée de remettre au centre de la littérature l’intention morale, de réactiver une tension entre littérature et politique – ces contradictions vertueuses sans lesquelles l’œuvre littéraire, privée de vie, laisse ses lecteurs et le monde dans l’état où les auteurs les ont trouvés.

Dans la pièce de théâtre qu’il a consacrée à Karl Marx, Howard Zinn lui fait dire : « Mark Twain a pris ma défense à son étrange manière. [1] » Pourquoi le « père de Tom Sawyer » – Twain n’est rien d’autre pour la plupart des lecteurs francophones – prendrait-il la défense de Marx ? Et de quelle « étrange manière » ? L’historien américain dit de Twain qu’il n’était « ni un anarchiste ni un radical : en 1900, à l’âge de soixante-cinq ans, il était mondialement reconnu comme l’auteur de récits sarcastiques typiquement américains [2] ». Mais c’est surtout à titre de témoin critique de la politique étrangère américaine que Zinn mobilise les écrits de Twain : un demi-siècle après s’être approprié la plus grande partie du Mexique, les États-Unis, sous prétexte d’aider Cuba à se débarrasser de la tutelle espagnole, y imposent leur hégémonie ; possessions espagnoles, Porto Rico et Guam sont ensuite annexés et, dans le même élan, Hawaï ; puis c’est le tour des Philippines, dont les États-Unis écrasent la jeune république dans une guerre sans merci.

Textes anti-impérialistes et pacifistes composent le cœur des « écrits politiques » de Mark Twain, marqué par la critique morale et l’acharnement satirique contre le dernier arrivé dans la Grande Famille des Nations : les États-Unis, qui ont marchandé leur « place au dernier rang de l’auguste compagnie » à grands coups de politique expansionniste. Une attention particulière est accordée aux exactions du maître du Congo, le roi des Belges Léopold II. Mais on trouve aussi l’Angleterre, l’Espagne, la France, l’Allemagne et, en bonne place, la Russie – tous embarqués dans la « prodigieuse procession » des lamentables acteurs du XIXe siècle entrant dans le suivant à grand bruit : la Musique des sphères (d’influence), l’Aigle américain, la Troupe de Prisonniers philippins, le Chef de l’Inquisition espagnole, La Constitution, la Figure de Lincoln, l’Ombre de Washington, le Patriotisme, le Drapeau américain et le Drapeau Pirate, la Statue de la Liberté, etc.

Si Mark Twain accable surtout les puissants – en utilisant les genres littéraires du théâtre burlesque et de la nouvelle épistolaire aussi bien que ceux du pamphlet et de la fable drolatique –, ses critiques n’épargnent aucun de ceux qui, par lâcheté morale ou par suivisme, nourrissent le patriotisme revanchard et le racisme ordinaire, qui tolèrent le harcèlement des Chinois et le lynchage des Noirs.

Voilà pour la « défense de Marx ». Ou, plus exactement, la proximité du premier grand auteur populaire américain aux critiques traditionnelles de l’impérialisme, du nationalisme et de la xénophobie. Mais de quelle « étrange manière » Twain se comportait-il ?

On doit sans doute trouver dans la vie de l’auteur quelques réponses. Mais même un résumé au galop de la vie de Twain dépasserait le cadre de cette préface. On peut se contenter pour le moment de savoir qu’il se lance en 1862 avec succès dans une carrière de journaliste, puis dans de lucratives tournées de conférences comme « humoriste de l’Ouest » ; qu’en 1867 ses premiers romans rencontrent aussitôt le succès et font sa fortune (surtout après qu’il est devenu son propre éditeur et imprimeur), lui permettant de mener une vie fastueuse (grand train de maison, séjours en Europe, etc.) ; qu’au début des années 1890 il se ruine en investissant dans une imprimerie inventée par son gendre avec dix ans de retard technique et qu’il rembourse ses dettes grâce à un cycle de conférences organisé autour du monde (1895-1900) ; que celui dont les clubs et autres cercles littéraires des États-Unis et d’Angleterre se sont disputé la présence condamne désormais violemment la guerre menée aux Philippines – ce qui n’empêchera pas, en 1905, le président Theodore Roosevelt d’inviter à dîner à la Maison Blanche l’écrivain nommé depuis trois ans docteur honoris causa des universités de Yale puis du Missouri…

Une personnalité difficile à suivre. Et dont l’œuvre, aussi prolixe qu’hétéroclite, ne rend pas le parcours plus clair. D’une part, l’auteur de Un Yankee à la cour du roi Arthur – « Flatterie caractérisée de ce qu’il y a de pire et de plus vulgaire dans la vie américaine [3] » – ne s’encombre pas de pudeur avec une recette qui marche – comme envoyer, s’il le faut, Tom Sawyer à travers le monde. De l’autre, l’université américaine – en manque de « Pères fondateurs » – a installé Mark Twain dans le panthéon de la littérature nationale. Ce qui n’est pas du goût de quelques-uns. Par exemple de l’écrivain mort-né John Kennedy Toole, pour qui Mark Twain « composait ses tentatives datées et ennuyeuses que les universitaires d’aujourd’hui affectent de trouver importantes. […] La vénération de Mark Twain est l’une des racines de la stagnation présente de la vie intellectuelle. »

Avec un sens de la justice tout à fait singulier, on pourrait reprocher à Stendhal d’avoir invalidé par anticipation sa littérature en rendant possible l’interprétation au cinéma des personnages de Julien (Le Rouge et le Noir) et de Fabrice (La Chartreuse de Parme) par le même acteur, bellâtre enchanteur de la France des années 1950 et 1960 : Gérard Philipe. À cette aune, la responsabilité de Twain à l’égard de la littérature est accablante : non content de travailler à titre posthume comme chargé de communication pour l’office du tourisme de La Nouvelle-Orléans – une agence de voyage logée à Paris propose un tour complet de la Louisiane intitulé « Sur les pas de Mark Twain » –, il a fourni matière à l’industrie cinématographique la plus vulgaire, dont celle de « Walt Disney’s Wonderful World of Color » qui, de dessins animés en films et téléfilms, a décliné, affadi et affadit encore quelques-uns de ses romans. Pour faire bonne mesure, la multinationale tentaculaire a installé, depuis les années 1950, dans plusieurs de ses parcs d’attractions, l’authentique Mark Twain Riverboat, sur lequel les passagers peuvent boire le fameux mint julep (version non alcoolisée) en écoutant, aussi fascinés et effrayés que l’était Tom Sawyer, les dialogues d’un groupe interlope de joueurs de cartes. Une partie de la littérature de Twain semble avoir profité de la mort de l’auteur pour accompagner au plus près l’extension du Grand Capital – encore son « étrange manière » de « défendre Marx » ?

En une parenthèse, George Orwell règle la question de la nature des romans de Mark Twain : « Tom Sawyer et Huckleberry Finn, fameux en tant que “livres d’enfants” (ce qu’ils ne sont pas). [4] » Et s’il encense en supplément trois autres de ses livres – Life on the Mississippi, The Innocents at home et Roughing it (À la dure) –, ce n’est pas par sympathie pour l’auteur. Le portrait qu’Orwell dresse ensuite de Mark Twain porte un éclairage cru sur ses « manières » : « Il avait en lui une veine iconoclaste, voire révolutionnaire, qu’il souhaitait manifestement développer, et qu’il ne développera cependant pas. Il aurait pu être un dénonciateur d’impostures et un prophète plus efficace que Whitman parce que doté de plus d’humour et de vigueur. Au lieu de cela, il devint cet être suspect, “un personnage public”, flatté par les fonctionnaires des douanes, reçu par les monarques. […] Mark Twain a été parfois comparé à son contemporain Anatole France. Cette comparaison n’est pas si étrange qu’il y paraît. […] Tous deux savaient que l’ordre social existant était une escroquerie, et ses croyances révérées des illusions, pour l’essentiel. Mais la comparaison s’arrête là. [… Anatole France] attaque vraiment ce à quoi il ne croit pas ; il ne se réfugie pas, comme Mark Twain, derrière le masque aimable du “personnage public” et du bouffon agréé [qui] n’abandonna pas la conception, peut-être spécifiquement américaine, que la réussite et la vertu sont une seule et même chose. »

L’écrivain et journaliste américain ne manque pas de raisons d’avoir déçu son homologue britannique : « Dans la course à l’argent qui suivit la guerre de Sécession, quelqu’un du tempérament de Mark Twain pouvait difficilement résister à la tentation du succès. […] C’était maintenant l’âge de la main-d’œuvre immigrée à bon marché de la grande entreprise [… et il] se laissa lui-même gagner par la fièvre environnante, amassant et perdant d’importantes sommes d’argent. […] Celui qui aurait pu être une sorte de Voltaire rustique devint, dans les salons, le causeur le plus célèbre du monde, aussi plaisant par ses anecdotes que par son talent pour aider les hommes d’affaires à se sentir bienfaiteurs de l’humanité. »

On ne peut illustrer plus vivement les ambiguïtés de l’écrivain à succès, le prix payé pour une large audience et les effets politiques espérés auprès du grand public, mais surtout auprès des grands de ce monde.

Dans un petit livre qu’il consacre aux « artistes en temps de guerre », Howard Zinn déclare que le « boulot des artistes » est de « penser en dehors des limites de ce qu’il est permis de penser et d’avoir le courage de dire ce que personne d’autre ne dira ». Après une charge contre Al Gore et avant d’invoquer l’activiste anarchiste Emma Goldman et l’écrivain, poète et peintre américain E.E. Cummings, il cite encore Mark Twain, pour qui, en 1898, les États-Unis avaient mené à Cuba « a splendid little war ». Mais pas aux Philippines – ce qui explique pourquoi Mark Twain « quitta alors son rôle de conteur pour se jeter dans la mêlée » et devenir l’un des principaux opposants à cette guerre meurtrière [5]. En s’attaquant au président Theodore Roosevelt, Mark Twain serait même « soudainement devenu le plus influent des anti-impérialistes et le critique le plus redouté de la personne sacro-sainte assise à la Maison Blanche que connaisse le pays ».

Mark Twain va alors se trouver vilipendé jusqu’à voir mis en doute son patriotisme (sacro-sainte valeur américaine qu’il ne manquera pas de mettre à mal). Mais il n’est pas tout à fait isolé, socialement, politiquement et financièrement : fin 1900, peu après son retour d’Europe, il rejoint la Ligue anti-impérialiste de Nouvelle-Angleterre. Fondé en novembre 1898, ce curieux mouvement réunissait des hommes d’affaires (comme Andrew Carnegie, l’un des plus fameux « barons voleurs »), des politiciens, des aristocrates ennemis du mouvement ouvrier et des intellectuels éminents (comme le philosophe William James). Unis dans une condamnation morale de ce que les Américains faisaient subir aux Philippins au nom de la liberté – pas seulement du commerce –, les membres de la Ligue menèrent une longue campagne pour sensibiliser leurs compatriotes aux horreurs de cette guerre. Mais il s’agissait moins de défendre la liberté des peuples agressés qu’une certaine idée de la nation américaine contre les méfaits malencontreusement inhérents à l’impérialisme.

Cependant, si Mark Twain ne borne pas sa critique morale de l’impérialisme au cadre nationaliste de la Ligue de Nouvelle-Angleterre, il prend garde à la nature de sa cible comme il ajuste la violence de ses attaques. Ainsi sa charge la plus implacable contre les politiques de puissance n’est pas consacrée aux États-Unis mais au roi des Belges, propriétaire et maître absolu du Congo, Léopold II. Et il lui est parfois arrivé de noter, en marge de certains manuscrits, « Pas encore utilisable » ; ou encore d’assortir son autobiographie d’une interdiction de publication de cent ans… Toujours ces « étranges manières » ?

Parler de littérature dans le monde qui est aujourd’hui le nôtre. Voilà quelque chose de presque aussi peu engageant que de parler de paix sociale. Notre époque n’est pas une époque pacifique. Ce n’est pas non plus une époque propice pour discuter des relations que les écrivains entretiennent avec la politique et avec le monde social. D’un côté, la littérature pure semble avoir perdu la bataille, laissant le premier rôle à des formes plus ou moins commerciales ou médiatiques et officiellement éphémères ; d’un autre, cette littérature pour elle-même continue de régler l’ordonnancement du temple. Entre les deux, la voie est toujours plus étroite pour une littérature comme activité autonome et pourtant reliée à l’environnement social qui permet de la produire.

Depuis quelques années, les producteurs de livres francophones semblent conjuguer leurs efforts pour faire oublier que Mark Twain est un auteur de « “livres d’enfants” (ce qu’ils ne sont pas) ». Cette translation s’accompagne en général d’un exercice d’admiration – qui doit être, sans parler des usages convenus de « la réclame », le seul chemin autorisé pour occuper même un banc reculé dans le panthéon littéraire. Qualifié aussi bien de Rabelais ou de Cervantès américain que de « doyen de l’humour américain », Mark Twain aurait « rendu le monde meilleur par sa présence » ; il serait le « premier véritable auteur américain » pour Faulkner et le « père de la littérature américaine » pour Eugène O’Neill ; ses aventures de Tom Sawyer et de Huckleberry Finn auraient été élevées par Hemingway au rang de « meilleurs livres que nous ayons eus. Tout ce qui s’écrit en Amérique vient de là. Il n’y avait rien avant. Il n’y a rien d’aussi bon depuis » [6]. Tout cela n’est peut-être pas faux…

Quand il loue les vertus de cette catégorie d’ouvrages que Chesterton appelle les « bons mauvais livres », Orwell ne cite pas ceux de Twain. Mais lorsqu’il précise ce qu’il entend par « bon mauvais auteur », on en voit se dessiner le portrait : « La plupart de ces écrivains ont été prolifiques, et leur production a naturellement été inégale ; [… leur] sincérité semble en partie due au fait qu’ils ne sont pas inhibés par le bon goût » ; ils sont capables de produire de grandes chroniques sociales et « c’est un de [leurs] atouts de pouvoir s’adonner sans honte au récit autobiographique » ; enfin, lorsque Orwell prête à la bonne mauvaise littérature la vertu de « rappeler que l’art est autre chose que la cogitation : le fait qu’on puisse être amusé, passionné ou même ému par un livre qu’on se refuse à prendre intellectuellement au sérieux ; […] un livre involontairement grotesque, truffé d’incidents mélodramatiquement absurdes, et tout à la fois profondément émouvant et essentiellement vrai »… on peut encore penser à certains écrits de Twain [7].

Si l’on suit les critères qu’a proposés Orwell pour juger de la réussite d’une œuvre littéraire, une partie au moins de celle de Twain satisfait le premier, pragmatique et implacablement objectiviste : la durée de vie. Les qualités du « bon mauvais livre », qui passe l’épreuve du temps et les barrières de classes (sociales et d’âge), sont ici déterminantes [8].

Le deuxième critère orwellien est lié à la nature de toute œuvre d’art : en tant qu’elle forge une certaine vision du monde pour ceux qui y vivent, la littérature est propagande. Non pas au sens où l’art ne serait que propagande, mais au sens où la propagande est un élément constitutif de la production artistique, et qu’elle lui est inhérente – quoi qu’on en dise chez les formalistes et les adeptes de l’art pour l’art : la forme elle-même, qui est le produit d’une certaine relation au monde, a une intention et une fonction dans la transmission d’un message politique vers le monde social qui la reçoit et la diffuse. Comme le précise Jean-Jacques Rosat, la principale conséquence de ce critère est qu’« il n’y a pas de séparation absolue entre fiction et non fiction, entre art et non art. Il y a des distinctions, des différences, mais l’artiste n’est pas dans un autre monde : il n’y a qu’un seul monde intellectuel, moral, culturel ; il n’y a pas un monde de l’art où toutes les valeurs politiques, morales, etc., seraient mises entre parenthèses ». Autrement dit, le monde dans lequel nous vivons nous engage, l’écrivain comme les autres. Sans doute plus que les autres en ce sens que l’artiste dispose, contrairement à la plupart de ses concitoyens, des moyens de se faire entendre.

À la fin du XIXe siècle, alors que Twain est mondialement célèbre, le racisme appartient toujours à l’arsenal des armes utilisées contre les pauvres pour gérer l’ordre social sur le territoire américain. Au même moment, cette nation arrive, sous sa bannière ornée de toutes ses étoiles enfin réunies, très en retard derrières les autres puissances occidentales. Elle travaille activement à son empire colonial et Twain se fait écrivain ouvertement politique.

Le troisième critère pour juger de la réussite d’une œuvre littéraire est, selon Orwell, la sincérité. Ce critère a pour fonction de récuser aussi bien l’esthétisme que la position de l’écrivain engagé au service d’une organisation : « Défendre l’autonomie de la littérature par rapport à la politique tout en reconnaissant que la production, la réception et l’évaluation des œuvres littéraires ne sont pas séparables des situations politiques. [9] » Dans un monde traversé de politique, l’injustice et le mensonge devraient imposer à tout un chacun de les dénoncer ; mais pour Orwell, l’artiste, par son art ou sur un mode plus directement politique, « devrait seulement le faire en tant qu’individu, en tant qu’outsider, tout au plus comme un guérillero indésirable sur le flanc d’une armée régulière ». Maintenant, il est possible que, « si un écrivain est honnête, ses écrits et ses activités politiques en arrivent à être réellement contradictoires. [… Alors], le remède ne consiste pas à mentir sur ce qu’on ressent, mais à garder le silence ». On voit encore une fois se dessiner le portrait d’un Mark Twain qui ne bride pas son indignation face aux bassesses des maîtres et joue volontiers les « guérilleros indésirables » ; mais qui sait aussi garder le silence, en écrivain éminemment individualiste – et aux « étranges manières »…

Thierry Discepolo

Extrait de la préface à Mark Twain, La Prodigieuse Procession et autres charges (Agone, 2011)

Notes
  • 1.
  • 2.

    Howard Zinn,Une histoire populaire des États-Unis, Agone, 2002, p. 367-368.

  • 3.

    George Orwell, « Mark Twain ou le bouffon agréé »,Essais, articles, lettres, Ivrea-Encyclopédie des nuisances, vol. II, 1996, p. 397.

  • 4.

    Ibid., p. 393 sq.

  • 5.

    Howard Zinn,Artists in Times of War, Seven Stories Press, 2004, p. 14-17.

  • 6.

    Citations rassemblées dans la préface que le traducteur deLa Liberté de parole a consacrée à Mark Twain (Rivages poche, 2010, resp. p. 6, 8, 9 et 11).

  • 7.

    George Orwell, « Les bons mauvais livres » [1945],Essais…, op. cit., tome IV, 2002, p. 29-31.

  • 8.

    Analyses inspirées d’une conférence donnée, le 13 février 2007, dans le cadre du séminaire de Jacques Bouveresse, « Littérature et philosophie », au Collège de France, par Jean-Jacques Rosat sous le titre « Littérature et politique selon Orwell ».

  • 9.

    George Orwell, « Les écrivains et le Léviathan » [1948],op. cit., p. 495.