Dans l'« Avertissement » qu'en traducteur Bernard Hœpffner a donné aux Sonnets de Shakespeare en 1999, il commence par signaler les nombreuses traductions disponibles, qui se justifient, pour lui, « du fait de l'extraordinaire richesse de ces sonnets : chaque traduction privilégie certains de leurs aspects et en écarte d’autres »…
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lundi 6 janvier 2020
Shakespeare in blog (VII) Dix-huit traductions du sonnet 84
Par Agone le lundi 6 janvier 2020, 08:00 - Tout le reste est littérature
samedi 7 décembre 2019
Shakespeare in blog (VI) L'ambition de Shakespeare
Par Agone le samedi 7 décembre 2019, 08:00 - Tout le reste est littérature
samedi 14 septembre 2019
Shakespeare in blog (V) Le genre de la deuxième personne (2)
Par Agone le samedi 14 septembre 2019, 08:00 - Tout le reste est littérature
vendredi 6 septembre 2019
Shakespeare in blog (V) Le genre de la deuxième personne (1)
Par Agone le vendredi 6 septembre 2019, 08:00 - Tout le reste est littérature
On voit bien désormais de quelle manière Pascal Poyet traduit les Sonnets de Shakespeare. On a parlé de « cartographie » pour dire l'importance qu'il donne à la position relative des mots dans l'ensemble des sonnets. Lorsqu'on lui demande de préciser, le traducteur précise qu'il met au jour le sens des mots et groupes de mots en même temps que leur position au sein du texte, prenant en compte « quantité de paramètres qui vont bien au-delà de la seule signification -- comme par exemple, entre autres, la signification que le mot ou le groupe de mots n'a pas ici ». Cette pratique de découvertedu dessin préalable à celle du desseind'un texte, le traducteur l'appelle plus simplement « lire » ce que l'auteur a écrit.
mardi 25 juin 2019
Shakespeare in blog (IV) Mensonges et récits de seconde main
Par Agone le mardi 25 juin 2019, 08:00 - Tout le reste est littérature
Poursuivant l'exposition de son work in progress (ainsi qu'on dit justement en français comme en anglais), Pascal Poyet continue de « cartographier » sa lecture des Sonnets de Shakespeare parce que la compréhension, selon lui, ne suit pas la question de savoir ce que l'auteur a voulu dire mais seulement d'avoir vraiment et seulement lu ce que l'auteur a écrit : le sens est là Discutant de ce chemin (de la primauté du sens et de la compréhension) avec un autre traducteur (d'une autre langue), celui-ci conclut qu'« il nous arrive souvent de construire un labyrinthe de miroirs (de réflexions) pour trouver une issue, qui est souvent tout prêt. Après tout, les traductions ne sont que les approximations aussi précises que possible d’un imaginaire qui reconstruit dans une autre langue l’espace que nous avons en commun avec l’auteur ».
mercredi 29 mai 2019
Shakespeare in blog (III) Traduire, mais…
Par Agone le mercredi 29 mai 2019, 08:00 - Tout le reste est littérature
D’une exposition à l’autre de sa traduction des Sonnets de Shakespeare, la conception que s’en fait Pascal Poyet se fait plus précise. (Où il prend ses distances avec la conception que s’en faisait Bernard Hœpffner que j’érige ici en porte-étendard d’une position que je qualifierais de « texte libre d’auteur ».) Insister sur le moment de la lecture et établir le primat du voir sur le comprendre, du texte sur les sous-textes, contextes et prétextes, revient à mettre entre parenthèses l’interprétation, à en brider les libertés. Regarder ce que l’auteur a écrit, quels mots il a agencés de quelle manière – et ne rien chercher d’autre pour le moment. Enfin se dire qu’on a (peut-être) compris ce que l’auteur a voulu dire. La mise en évidence de ces trivialités n’est pas le moins important dans l’exposition par Pascal Poyet de sa traduction des Sonnets de Shakespeare…
samedi 11 mai 2019
Shakespeare in blog (II) Comment je parle
Par Agone le samedi 11 mai 2019, 08:30 - Tout le reste est littérature
dimanche 5 mai 2019
Shakespeare in blog (I) Choisir ses mots
Par Agone le dimanche 5 mai 2019, 08:00 - Tout le reste est littérature