Au jour le jour

La philosophie derrière le jeu (I) Coup d’envoi

Ce fut ma rencontre initiatique. Le 27 septembre 1980, j’ai déboursé 1,50 livre pour monter des marches en béton menant à une structure en tôle ondulée ressemblant de l’extérieur à une étable. Tout à coup se déploya devant moi un tableau nouveau, magique, aux couleurs vives ; une étendue de verdure luxuriante au milieu de ce coin maussade d’une ville industrielle du Yorkshire du Sud.

Des milliers de supporters serrés les uns contre les autres regardaient tous dans une même direction. C’était ma première fois à Bramall Lane, le stade de ce qui est et sera toujours mon équipe : Sheffield United.

Tout le monde se souvient de sa rencontre initiatique avec le football. Les seules personnes que j’ai croisées à l’avoir oubliée sont celles qui furent amenés au stade dans leur petite enfance. Cette rencontre marque. Ce match à Bramall Lane n’était cependant pas le premier match que je voyais. Le premier, c’était à la télévision : la finale de la FA Cup de 1974 – Liverpool contre Newcastle United. Vert, rouge, noir et blanc[1] : comment cela aurait-il pu ne pas fasciner un enfant regardant la chose sur la télévision couleur que sa famille venait de louer ? J’ai immédiatement aimé le football. Le match à Bramall Lane n’était pas non plus le premier auquel j’assistais. J’étais déjà allé à Elland Road, à Leeds. Mais Bramall Lane fut ma vraie première fois, celle que je n’oublierai jamais, une de ces premières fois qui changent votre vie, tandis que d’autres sont rapidement oubliées car elles ne font rien naître de notable en vous. Lorsque j’interroge d’autres personnes à propos de leur première expérience de ce type, ils me racontent spontanément, avec dans le regard une émotion manifeste, mille détails sur les personnes qui les ont ainsi initiées au football. Ce peut être un parent, un grand-parent ou un ami, vis-à-vis desquels on éprouve une reconnaissance éternelle. On est rarement seul pour pareille première fois : quelqu’un doit vous initier aux us et coutumes du stade et vous apprendre à regarder un match. Vous devez savoir quand, quoi et aussi comment applaudir, ce que j’ai depuis observé varier selon les cultures. Devenir supporter de football est une chose qui s’acquiert par l’expérience.

Si l’initiation se passe bien, le football fait partie de vous pour la vie. Je n’ai jamais connu quelqu’un qui ait cessé d’aimer le football. J’ai rencontré des personnes qui n’ont jamais aimé cela, comme mon grand-père, qui l’appelait « fool-ball[2] ». Mais une fois que cet amour est né, il ne vous quitte plus. Je connais certaines personnes qui ont cessé d’aller voir les matchs au stade, mais elles continuent à suivre le football autrement, à la télévision par exemple. Et il y en a beaucoup, comme moi pendant un certain temps, qu’a insupporté le caractère de plus en plus envahissant des intérêts commerciaux qui corrompent le sport. Ce n’était pas alors le football qui me déplaisait, mais ce qui l’entourait ; et c’est pourquoi je me suis mis à suivre le football amateur. Je ne suis plus en guerre aujourd’hui avec cette nouvelle version de mon premier amour. Bien qu’à contrecœur, j’ai accepté le fait que je ne peux plus regarder un match depuis des tribunes non abritées, que les toilettes sont à l’intérieur du stade et que je dois désormais acheter mes billets à l’avance plutôt que de les payer en espèces à l’entrée du stade. Et, pire que tout, j’ai même fini par accepter la musique criarde qui accompagne à présent chaque but marqué. En contrepartie, je peux regarder jouer une équipe brillante, au football rapide et fluide : Sheffield United pratique un jeu de passes courtes, le tiki-taka[3], et les défenseurs se projettent constamment vers l’avant. Les joueurs sont forts et affûtés, et ils courent infatigablement.

Ces joueurs battraient n’importe quelle équipe du passé. Et ce n’est pas seulement vrai de mon équipe : nous vivons une glorieuse époque de maîtrise technique, de puissance athlétique et d’intelligence tactique. Voyez simplement l’éblouissant Portugal – Espagne qui s’est terminé sur le score de trois buts à trois lors de la Coupe du monde en Russie durant l’été 2018[4].

Le fait que ce match soit un match de Coupe du monde m’amène à relever qu’il existe différentes manières de regarder un match de football. Ma préférence va toujours au fait de regarder un match au stade, car j’aime pouvoir observer l’ensemble du terrain et voir comment évoluent le jeu et les positionnements. J’aime sentir l’air frais sur mon visage et être entouré de passionnés qui aiment le football autant que je l’aime. Mais beaucoup regardent le football à la télévision, et moi-même je vois probablement davantage de matchs de cette façon qu’au stade. Je me trouve alors dans une position très différente en tant que spectateur : à Bramall Lane, je suis un supporter qui espère voir une victoire à domicile et qui encourage son équipe. Dans la plupart des matchs de Coupe du monde, les choses se passent de façon très différente. Peu m’importe généralement de savoir qui va gagner : je regarde la rencontre parce que je veux voir un bon match de football. Cela ne m’empêche pas de vouloir assister à un scénario dramatique avec, par exemple, un but victorieux à la dernière minute. Mais peu m’importe qui le marque, car je ne suis ni pour l’un ni pour l’autre. La focalisation sur les groupes de supporters[5] et le paradigme consistant à ne considérer le football qu’à partir des pics de fièvre partisane au stade ne doivent pas nous conduire à penser que le football n’exerce de fascination que sur le fidèle supporter. Il nous accroche en effet plus fort que cela, car nous aimons aussi le regarder du point de vue d’un spectateur neutre – et parfois même plus qu’en étant partisans, car alors nous n’éprouvons pas le stress lié à la peur de la défaite. Mais alors nous ne ressentons pas non plus de grand moment de joie lorsque l’une des deux équipes marque un but. Nous reviendrons plus tard sur la portée de cette expérience.

Possibilités infinies

Comment le football peut-il avoir une telle emprise, exercer une si profonde fascination sur nous ? C’est ce que je vais chercher à éclaircir, et je le ferai avec une approche philosophique. Ce qui signifie que j’examinerai la question de la façon la plus générale et abstraite. Mais j’espère que ce que je dirai fera sens pour tout amateur de football. Une formation philosophique n’est pas nécessaire, et si c’est votre premier livre de philosophie, n’ayez pas peur. Il y a beaucoup de choses que la philosophie n’est pas : il ne faut pas la confondre par exemple avec les propos obscurs de José Mourinho. C’est peut-être un brillant entraîneur de football, mais ce n’est pas un philosophe. La philosophie vise à rendre les choses claires, pas obscures, et être grincheux n’est pas la même chose qu’être profond.

Pourquoi alors faire appel à la philosophie alors que le football est si simple ? Une partie du succès de ce jeu réside dans le fait d’être facile à comprendre. Vous avez simplement besoin d’un but à chaque extrémité d’un terrain et que deux équipes essaient de mettre le ballon dans le but adverse tout en défendant le leur. Une telle simplicité est une des raisons de l’attraction universelle qu’exerce ce sport. Mais cette dernière ne s’explique pas uniquement ainsi, car la simplicité du football est trompeuse. Il peut être compris superficiellement, mais aussi de façon profonde ; nous pouvons ainsi regarder le même jeu et en tirer des choses différentes. Bien qu’il s’agisse d’un sport facile à saisir, il possède aussi une richesse tactique et philosophique qui vient récompenser l’attention qui lui est portée. Le football a de nombreuses facettes, et il y a de nombreux niveaux auxquels vous pouvez le comprendre et en tirer quelque chose. Je justifierai cette affirmation en faisant apparaître la profondeur du football. Je tiendrai son attrait superficiel pour acquis.

La nature à plusieurs niveaux du football – qui permet de le considérer depuis différentes perspectives et d’en avoir différents degrés de compréhension – n’est pas unique en son genre. Le football est encadré par dix-sept lois seulement et, à partir de celles-ci, s’ouvre un vaste univers de possibilités, car ces lois permettent un nombre infini de matchs différents. De même, alors que le jeu d’échecs ne comporte que six types de pièces, chacune avec ses règles simples de déplacement sur un plateau carré de huit cases par huit, le nombre de parties différentes possible est plus important que le nombre d’atomes dans l’univers connu. Et les déplacements et tactiques du jeu d’échecs peuvent eux aussi être compris à différents niveaux de sophistication. Les possibilités du football sont cependant encore plus vastes, car il n’y a aucune limite au nombre de parties différentes possibles. Contrairement aux échecs, la même partie ne s’est jamais répétée deux fois. Le même score peut bien se reproduire, mais chaque match est unique : les buts sont marqués de façons différentes et le jeu se déroule d’une façon qui ne correspond à aucune autre dans l’histoire. Une infinité de possibilités s’ouvre au moment du coup d’envoi. Le spectateur est toujours en position d’incertitude. Tout peut arriver en cours de route.

Évasion

Il n’est pas étonnant que ceux qui regardent du football se perdent parfois dans leurs pensées et commencent à analyser ce qu’ils voient à un niveau plus philosophique. Le football offre en effet des moments d’évasion. Il permet de se mettre à distance des préoccupations pratiques et monotones de la vie ordinaire, que l’on peut oublier quand on est absorbé par un match, profitant alors d’un moment de pure oisiveté. Le football offre le luxe d’une réflexion où l’on peut penser à la nature du sport et à ce qu’il nous dit de la vie, de l’éthique, du monde et de la métaphysique.

Parmi ces pensées, on peut mentionner celle selon laquelle l’approche de chaque entraîneur est elle-même façonnée par une philosophie : des normes ou principes généraux concernant ce que l’on veut faire et la manière de le faire. Ils ne sont peut-être que vaguement formulés, ou sous la forme de platitudes, mais ils peuvent néanmoins être puissants. Par exemple, si « gagner à tout prix » peut sembler être une philosophie raisonnable, elle est en réalité contestable sur le plan éthique. Dans La République, Platon a montré l’erreur qu’il y a à dire que le bien est ce qui sert les intérêts du plus fort. De la même manière, dans les années 1960, la rugueuse équipe argentine d’Estudiantes a fait apparaître ce qui ne va pas lorsqu’on adopte la philosophie du « gagner à tout prix » : le jeu s’en trouve appauvri et plus violent. À l’inverse, certaines équipes s’engagent parfois en faveur du fair-play ; il s’agit alors de jouer au football « de la bonne manière ». Mais les conceptions de ce qu’est la bonne manière de jouer peuvent varier. Est-ce que cela signifie tout miser sur l’attaque ? Ou bien les qualités défensives font-elles partie des valeurs les plus élevées de ce sport ? La raison pour laquelle il s’agit de questions philosophiques est qu’elles ne peuvent pas être tranchées uniquement par des faits. Elles sont normatives, et portent ainsi sur ce qui doit être fait plutôt que sur ce qui l’est. Elles ne peuvent par conséquent être tranchées que par une profonde réflexion. On ne peut pas se contenter de dire qu’une philosophie vaut mieux qu’une autre dès lors qu’elle entraîne davantage de victoires, puisque la question de savoir si la victoire est importante est elle-même une question normative. « Gagner à tout prix » : la chose a fini par être rejetée en tant que philosophie, en dépit de son succès, car après avoir vu cette philosophie à l’œuvre, la plupart des clubs de football ont décidé qu’ils ne voulaient pas gagner de cette façon. La normativité concerne nos préférences en matière de principes directeurs, et il est clair que les entraîneurs en ont. Si un entraîneur préfère gagner 4 – 3 plutôt que 1 – 0, il s’agit là d’une décision philosophique, qui reflète probablement sa priorité : l’attaque et non la défense.

Tandis qu’un entraîneur est au travail pendant les matchs de son équipe, mon expérience de spectateur est très différente. Pour moi, c’est un loisir qui me permet de m’échapper des soucis du quotidien. C’est alors que des pensées oisives peuvent s’épanouir ; oisives au sens que Bertrand Russell attribue à ce terme dans son essai de 1932, Éloge de l’oisiveté : c’est-à-dire libérées des contraintes de la nécessité pratique. Comme d’autres sports, le football offre la possibilité de s’échapper parce qu’il ne sert à rien, en ce que les objectifs qu’il vise ne sont pas visés en vue de quelque chose d’autre qu’eux-mêmes. On ne joue pas au football et on ne regarde pas de football pour quelque chose d’autre, pour une autre raison que le fait de jouer au football et d’en regarder. Certes, les joueurs jouent pour être payés, mais cela n’entre pas en contradiction avec ce que je veux dire ici : ils veulent marquer des buts uniquement parce que c’est l’objectif de ce sport. Ce n’est pas comme si la paix dans le monde pouvait être atteinte en marquant des buts. Le football est donc très différent de la politique, de la médecine, de l’agriculture ou du bâtiment. Ce que cela montre, c’est que le football a pour nous une valeur intrinsèque. Pour reprendre l’idée de Bernard Suits dansLa Cigale, le football est exactement le genre de chose qui occuperait notre temps dans un monde idéal où tous nos besoins matériels seraient satisfaits : supposons qu’il y ait assez de nourriture, de chaleur et de sécurité pour tout le monde sur la planète, et sans travail à fournir. À quoi nous occuperions-nous ? Suits suggère que nous ferions naturellement ce qui a pour nous de la valeur en soi[6]. Nous jouons à des jeux parce que c’est ce que nous voulons faire ; non parce que ces choses nous apportent d’autres choses ayant de la valeur pour nous, mais parce qu’elles ont de la valeur en elles-mêmes, intrinsèquement.

Le football consiste à s’échapper de l’ordinaire, du pratique, de l’urgent, pour pouvoir profiter du moment, le vivre, penser et être à nouveau cet enfant émerveillé à l’approche de son premier match. Le football est ainsi un laboratoire philosophique parfait pour des expériences de pensée. C’est exactement le lieu où penser à ce qui est et à ce qui devrait être.

Sur-intellectualiser

N’y a-t-il pas cependant là un danger de sur-intellectualiser ce sport ? Bien que le football puisse vous donner à penser, il ne fait pas que ça. En effet, regarder un match de football peut être la chose la plus immédiatement émotionnelle qui soit. Il n’y a qu’à observer des supporters dans un stade. Ce n’est qu’occasionnellement qu’ils sont pensifs. La plupart du temps, ils sont expressifs, agités et excités. Pourrait-on alors aller jusqu’à dire que l’évasion fournie par le football consiste dans le fait de permettre de ne pas penser du tout ? L’espace d’un instant, votre immersion dans le jeu peut en effet vous conduire à oublier jusqu’à votre identité. Vous n’êtes pas absorbé dans une rêverie intellectuelle ; vous regardez un match de football et vous êtes concentré uniquement sur lui.

De même, si l’on peut parler de l’espace, du temps, de la chance et d’autres sujets métaphysiques dans le football, on peut aussi se dire qu’il s’agit avant tout d’un jeu qui doit être gagné par la force brute et les combats individuels. Considérez le rôle crucial du joueur du Real Madrid Sergio Ramos en finale de la Ligue des champions 2018. Ses deux accrochages avec les joueurs de Liverpool Mohamed Salah et Loris Karius semblent avoir eu une influence importante sur le résultat final[7]. Ramos s’est imposé dans le jeu d’une manière que tous les fans des équipes adverses détestent, alors qu’ils se réjouiraient tous d’avoir un tel joueur dans leur propre équipe. Le football, c’est la force, la domination, l’écrasement et l’humiliation de l’adversaire. Même s’il y a des actions interdites et des limites que vous ne pouvez pas transgresser, tout est autorisé dès lors que les lois du jeu ne sont pas enfreintes. Le football est souvent rude et n’a pas pour vocation de donner aux intellectuels matière à penser et à théoriser.

On peut admettre ce point, mais il n’implique pas qu’il ne saurait y avoir de fans de football qui réfléchissent à leur sport ni de compréhension philosophique du jeu. L’affirmation selon laquelle le football est un combat relevant de la force brute pour la domination et la victoire est elle-même une affirmation philosophique, sans doute tirée de l’expérience de certains matchs en particulier et visant, en se dégageant de leur particularité, à proposer une théorie générale et abstraite du jeu. Cette vision du football peut être examinée et, s’il y a de bonnes raisons de le faire, rejetée.

En tant que philosophie du football, elle doit effectivement l’être. Bien que le football soit dans une certaine mesure un combat reposant sur la force, le football ne s’y réduit pas et la force brute n’est pas le seul atout d’une bonne équipe. Le football se prête à différentes perspectives et différents types de compréhension. Il se peut bien qu’il y ait quelques batailles individuelles relevant de la force brute à mener pendant un match – par exemple, des bousculades dans la surface de réparation lors d’un corner –, mais il ne s’agit que d’un aspect du jeu. Le jeu implique également de la vitesse, de l’habileté technique avec le ballon pour effectuer des passes et des centres[8] précis et, de façon décisive, de l’intelligence tactique. Un bon entraîneur établit ainsi un plan de jeu pour chaque match et même un plan pour l’ensemble de la saison de championnat. Il y a des positionnements à imaginer, des manières de neutraliser les meilleurs joueurs adverses à trouver, des combinaisons sur coups de pied arrêtés[9] à inventer et à répéter à l’entraînement, des faiblesses de l’adversaire à exploiter, etc.

Stephen Mumford

Extrait de Football. La philosophie derrière le jeu, à paraître aux éditions Agone le 5 juin 2020, p. 7-19.

Notes
  • 1.

    Vert pour la pelouse, rouge pour Liverpool, noir et blanc pour Newcastle United. [nde]

  • 2.

    Qu’on peut traduire par « jeu de balle idiot » [ndt].

  • 3.

    L’expression « tiki-taka » provient du nom espagnol du jouet désigné en français par le terme de « tac-tac » : deux boules en plastique reliées par une cordelette tenue en son milieu par le joueur, qui fait rebondir l’une contre l’autre les deux boules. Ce jeu de redoublement rapide de passes a été popularisé par le FC Barcelone de Johan Cruyff (entraîneur du club de 1988 à 1996). [nde]

  • 4.

    Lors de cette rencontre comptant pour les phases de groupes de la compétition, le Portugal, qui avait pourtant ouvert le score, fut rejoint puis mené jusqu’aux ultimes moments de la partie, où Cristiano Ronaldo égalisa, sauvant ainsi le point du match nul : dans les phases de groupes d’une compétition internationale, la victoire vaut trois points, le match nul un, et la défaite zéro. Le classement interne à chaque groupe détermine alors quelles sélections sont qualifiées pour les phases finales – un score de parité peut donc s’avérer décisif au classement final. [nde]

  • 5.

    . Lire l’ouvrage de Paul Brown, Savage Enthusiasm. A History of Football Fans,Goal Post, 2017. [nde]

  • 6.

    Bernard Suits, The Grasshopper. Games, Life, and Utopia, Toronto, University of Toronto Press, 1978. [nde]

  • 7.

    L’intervention du défenseur Sergio Ramos sur l’attaquant Mohamed Salah, joueur clé de l’effectif de Liverpool, entraîna la sortie sur blessure de ce dernier à la demi-heure de jeu. Plus tard, à la cinquantième minute, un coup de coude du même Ramos amoindrit les réflexes du gardien de Liverpool Loris Karius : commotionné, il commit deux erreurs qui permirent au Real Madrid de marquer deux buts. [nde]

  • 8.

    Type particulier de passe, adressé depuis un côté du terrain (généralement par un arrière latéral ou un ailier à la suite d’un débordement) directement dans la surface de réparation, dans l’espoir qu’un joueur positionné dans l’axe du but puisse reprendre le ballon et l’envoyer au fond des filets. [nde]

  • 9.

    Corners, coups francs, pénaltys, touches : toute situation où le cours de la partie est interrompu et le ballon remis en jeu. [nde]