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La « société du risque » : une peur qui rassure ? (2)

Le « principe de précaution » ou Comment domestiquer la peur Dans son ouvrage fondateur, écrit bien avant l’écroulement des Twin Towers, Ulrich Beck avait lancé cet avertissement : « La société du risque est une société de la catastrophe. L’état d’exception menace d’y devenir un état normal. »

Depuis lors, la « menace » s’est largement concrétisée[1]. Entre inondations, incendies, sécheresses, intoxications, asphyxies, irradiations, explosions, marées noires, épizooties et autres pandémies plus meurtrières les unes que les autres, le réchauffement climatique – qui n’était encore qu’une hypothèse dans les années 1980 –, l’accroissement continu de la pollution de l’air et des eaux, l’épuisement des ressources naturelles, l’industrialisation à outrance de la production alimentaire et l’urbanisation incontrôlée laissent entrevoir la perspective d’une catastrophe « globale » qui a fini par donner lieu à un branle-bas de combat général et permanent. Sauf que cet « état d’exception » institué en règle, qui était perçu comme une « menace » il y a une vingtaines d’années, est au contraire ressenti, comme on le verra plus loin, comme rassurant aux yeux du plus grand nombre. Ce qui, sans vouloir jouer avec les mots, n’a rien qui doive rassurer, pour qui, du moins, n’a pas renoncé aux idéaux d’émancipation qu’il est de bon ton, de nos jours, de décréter périmés.

De l’« état d’exception » devenu « normal » auguré par Beck à l’État d’exception normalisateur, le pas, en effet, a été vite franchi. D’autant plus vite que la multiplication des attentats terroristes au cœur même des métropoles « occidentales » – en y ajoutant, pour la France, l’entrée en ébullition récurrente des zones de relégation – l’a quasiment transformé en état d’urgence. Point n’est besoin de revenir, tant elle a déjà fait couler d’encre, sur la conversion d’un État abusivement qualifié de « social[2]» par les nostalgiques de la social-démocratie en un « État pénal ». Portons plutôt notre attention sur ce qui fait la spécificité d’un mode de gouvernement où il serait erroné de discerner, comme le font des interprétations bien intentionnées mais simplistes, une résurgence de l’autoritarisme, quant ce n’est pas du fascisme.

Des couvre-feux pour les mineurs aux arrêtés anti-mendicité, de la prolifération des caméras de vidéosurveillance à la multiplication de bornes biométriques, du plan Vigipirate sans cesse réactivé au Patriot Act intrusif dans la vie privée, des « exécutions extrajudiciaires » (assassinats ciblés de résistants ou d’opposants) aux « restitutions extraordinaires » (sous-traitance de la torture à des États étrangers), avec les innombrables « dégâts collatéraux » qui accompagnent ces pratiques, des esprits naïfs seraient tentés de conclure que les régimes démocratiques qui les autorisent prennent un tour nettement répressif, sinon dictatorial. Or, ce serait là se méprendre sur le sens de leur transformation.

À la différence de la société totalitaire dépeinte par George Orwell pour mettre en garde ses contemporains contre le risque – expressément politique, celui-là, et non « écologique », « technologique » ou « économique » – d’une régression terrifiante d’un régime présenté comme « le pire à l’exception de tous les autres », la « société du risque » est pourvue d’un antidote qui, loin de plonger la population dans un état de frayeur continuel, a pour vertu de le suspendre à défaut de l’annuler : le « principe de précaution ». Limité lors de son énonciation originelle à la « protection de l’environnement » – au sens naturel du terme[3]–, le principe de précaution concernera, vingt ans plus tard, l’ensemble des sphères de l’activité humaine, la sauvegarde de la planète justifiant que l’on inclue les menaces de toutes sortes que cette activité fait peser sur celle-ci. Et c’est précisément au nom et en fonction de ce principe que les pratiques évoquées plus haut et d’autres allant dans le même sens, à savoir un accroissement continuel de la violence étatique, aussi bien physique que symbolique, peuvent être perçues comme allant de soi au point de passer inaperçues de la plupart des citoyens.

Preuve de son caractère indéniablement idéologique, quoi qu’en dise l’armée d’experts qui s’affairent à faire croire le contraire, « le principe de précaution illustre de manière remarquable les relations nouvelles entre science et politique. Il peut être invoqué, d’une part, au nom des nouvelles connaissances dans l’analyse du risque et des incertitudes sur les conséquences à moyen et long termes, par une fraction même réduite de la communauté scientifique, mais, d’autre part, l’absence de connaissance ne peut pas servir d’argument pour ne pas le mettre en œuvre[4]». Et ce qui vaut pour l’« environnement » vaut bien sûr et à plus forte raison pour les humains qu’il environne… ou qui l’environnent.

Comme l’énonçait un article issu des travaux de la conférence de Rio en 1992, « en cas de risques de dommages graves ou irréversibles, l’absence de certitude scientifique absolue ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard l’adoption de mesures effectives visant à prévenir la dégradation de l’environnement ». Autrement dit, alors que, « du côté scientifique, ce n’est pas parce qu’on ne connaît pas qu’il ne faut pas être prudent et alerter le politique et l’opinion », du côté de l’État, à qui seul incombe la responsabilité de mettre en œuvre les mesures préventives jugées indispensables face aux risques, « c’est parce qu’on est incertain qu’il faut agir »[5]. Dès lors, les autorités politiques peuvent parfaitement se passer de la connaissance scientifique pour décider ou non d’engager ces mesures. Dans les deux cas, l’application du principe de précaution relève de l’État, qui pourra toujours le faire valoir pour cibler indistinctement les objets inanimés comme les sujets vivants passibles d’être impliqués dans les risques détectés. Encore que, dans les domaines où les sciences humaines sont mobilisées, les gouvernants pourront mettre à profit le fait que la scientificité de celle-ci demeure plus revendiquée que prouvée, quoi qu’en disent les membres de la corporation, pour s’adjoindre les services des plus complaisants d’entre eux qui auront vite fait de « trouver » ce que l’État attend d’eux à l’heure de la « société du risque » : appliquer le principe de précaution à ce qui constitue de facto la raison d’être, depuis leur naissance, de certaines disciplines des sciences sociales : « rationaliser » – au sens de rendre à la fois légitime et performant – la domination.

C’est ainsi que la notion fourre-tout d’« environnement », dont la signification avait longtemps été associée à des préoccupations d’ordre exclusivement écologique centrées sur les composantes matérielles (ou animales) du « cadre de vie », en est venue à inclure des composantes « humaines ». Ce qui, dans un contexte placé sous le signe du « risque », ne pouvait que renvoyer à une thématique qui fait florès de nos jours : celle la « sécurité ». Un « environnement sûr », dans cette perspective, c’est donc aussi un environnement prémuni contre les méfaits, toujours à redouter, de « populations à risques » : « jeunesse à risques », « familles à risques », « minorités à risques », etc. Il est symptomatique, à cet égard, pour ne prendre qu’un exemple, que la généralisation de la vidéosurveillance des espaces publics dans le cadre de la « lutte contre la violence urbaine et les incivilités » puisse être assimilée à une « mesure préventive et/ou protectrice supposée lutter contre un type de danger, qui pourrait être qualifié de “social”, […] à l’image des dispositifs techniques ou réglementaires conçus pour neutraliser les aléas d’origine naturelle ou industrielle[6]». Devenu monnaie courante, cet amalgame aussi confusionniste qu’arbitraire ne devrait néanmoins guère étonner, dès lors que l’on accorde encore quelque pertinence à l’hypothèse d’une réification inévitable et généralisée des relations humaines en régime capitaliste.

Le champ urbain, au demeurant, est sans doute, avec le domaine militaire, le « terrain » où cette application détournée du principe de précaution est appelée à connaître sa plus grande extension. Il arrive de plus en plus souvent d’ailleurs que ces deux terrains n’en fassent qu’un seul. Les villes ne sont-elles pas appelées, si l’on en croit les stratèges l’OTAN, à être le « champ de bataille des guerres de la quatrième génération » ? Sans doute est-ce la raison qui les avaient incités, il y a quelques années, à convier des chercheurs français triés sur le volet sécuritaire à plancher sur les « violences urbaines » devant le comité des « risques majeurs » mis sur pied par cette belliqueuse institution.

Il faut croire, en tout cas, que si « société du risque » il y a, c’est en premier lieu sous la forme d’une « Cité du risque » qu’elle se matérialiserait : Villes et Risques, Peurs sur les villes, La ville inquiète, La Peur des banlieues, etc. On n’en finirait plus, en effet, d’énumérer les intitulés d’ouvrages, d’articles, de rapports, de séminaires, de colloques ou de cours consacrés à la « sécurisation » des espaces urbanisés, ou, pour reprendre le jargon indigène, à la « sûreté des territoires urbains »[7]. Il est vrai que les villes sont particulièrement vulnérables, ne serait-ce que parce que la majorité de la population s’y trouve concentrée et que l’on y parvient de plus en plus difficilement à distinguer l’ami de l’ennemi. Mais, à trop tirer la sonnette d’alarme du « risque » pour justifier, sous couvert de « principe de précaution », l’instauration d’une société du contrôle généralisé, ne risque-t-on pas, si l’on peut dire, d’accroître les appréhensions des bénéficiaires supposés, au lieu de les calmer ? Ce serait là, toutefois, oublier l’opération magique capable de transmuer la panique qui pourrait en résulter en un sentiment d’euphorie : l’annonce urbi et orbi de l’avènement de l’ère du « développement durable ».

Le « développement durable » ou Comment dissiper la peur

Si l’on en croit les « lanceurs d’alerte [whistle blowers] » de la « société du risque » et leur chef de file, l’avènement de celle-ci aurait déjoué les prévisions de Marx et de ses sectateurs, et, d’une manière plus générale, de tous les « utopistes » rêvant d’une assomption communiste de l’humanité. C’est, en effet, selon Ulrich Beck, « par la petite porte des effets qu’elle induit » que la « société industrielle » aurait quitté la « scène de l’histoire mondiale », « et non pas, ce qui était la seule issue envisagée jusqu’alors dans les livres d’images de la théorie sociale, à l’occasion d’une explosion politique (révolution, élection démocratiques) »[8].

Pour peu que l’on consulte la littérature publicitaire qui en vante haut et fort le charme discret, la promesse du « développement durable » n’a pourtant rien à envier, en termes de récit fabuleux, au « livre d’images de la théorie sociale », dont Beck a fort opportunément omis de signaler qu’elle était critique, c’est-à-dire à la fois négative et utopienne – et non utopiste[9]. Échantillon parmi tant d’autres, la présentation par le département « Homme et société » du CNRS des « clefs pour bâtir une ville plus durable ». Forgées par quelques chercheurs assermentés, elles ouvrent les portes d’un véritable royaume enchanté : « Rendre la ville à l’homme », « Un toit pour tous », «Pas de quartier pour les ghettos », « La fin du tout-automobile », « Cap sur la ville verte »[10]. Et la prose décrivant à grands traits les diverses facettes de cette « ville renouvelée » est de la même eau. Ce serait presque « Demain, on rasera gratis », si, à l’instar du magic kingdom de Disney, cette « cité radieuse » relookée ne demeurait plus que jamais, quoique implicitement, placée sous le règne d’une « économie de marché » postulée pérenne. N’en déplaise, néanmoins, à la cohorte de scribes embauchés pour en conter scientifiquement merveille, il serait aisé de démontrer, si cela était ici notre propos, que la poursuite du développement urbain capitaliste au cours des décennies qui viennent a toutes les chances, aussi « équilibré, solidaire et responsable » soit-il, pour reprendre la rengaine de ses chantres, de se révéler insoutenable, dans tous les sens du terme[11].

Se frayant la voie entre l’avenir radieux et le no future, la promesse du « développement durable », réitérée au point d’apparaître déjà tenue, vise, en fait, à faire d’une pierre trois coups. En tant qu’idéologie de substitution à la « croissance », elle assure à « l’opinion », dûment mise en condition pour le croire, que la poursuite du développement est non seulement possible au plan écologique, mais aussi souhaitable au plan éthique puisque le respect des « droits sociaux des salariés » et de la « diversité culturelle » figurent dorénavant au nombre des garants de la durabilité. Du point de vue économique, ensuite, la même promesse va permettre à l’accumulation du capital de repartir de bon pied en recyclant l’impératif écologique à son profit, comme en témoignent déjà les marchés juteux ouverts à l’enseigne du « bio » et de la « HQE » – haute qualité environnementale. Last but non least, sur le plan politique – qu’il serait plus adéquat de qualifier de « policier » –, la durabilité ne peut que rimer avec la « sécurité ». Mais celle-ci se trouve, du coup, expurgée par celle-là de ses connotations inquiétantes pour jouer, au contraire, le rôle d’un tranquillisant.

En témoigne, par exemple, le propos liminaire d’un « appel à propositions » émanant du PUCA (Plan urbanisme, construction, architecture), officine de l’ex-ministère des Transports, de l’Équipement, du Tourisme et de la Mer, rebaptisé, comme il se doit, ministère de l’Équipement et de l’Aménagement durable, sur le thème « Territoire urbains et sûreté »[12]. Des esprits inquiets pourraient percevoir « la prescription sécuritaire, qui conditionne très fortement, parfois même très ostensiblement, la configuration et les pratiques de l’espace public », comme une menace sur ses fonctions traditionnelles (lieu de libre accessibilité, de contacts et d’échanges non contrôlés, de manifestations…). Qu’ils se rassurent : si « toutes les composantes et toutes les fonctions urbaines sont concernées par la prise en compte de la sûreté », celle-ci ne s’applique qu’à « tout ce qui touche à la jouissance paisible et au partage des espaces collectifs ». Rien à voir, donc, avec la soumission insidieuse des citadins à on ne sait quel ordre sécuritaire. Nombre de municipalités l’ont d’ailleurs bien compris : les « adjoints à la sécurité » y ont déjà cédé la place aux « adjoints à la tranquillité publique ».

À vrai dire, ce type de précautions oratoires ne devrait pas faire longtemps illusion. Malgré les « fécondes mutations conceptuelles[13]» dont ils se targuent pour donner le change sur le sens politique de leurs contributions « scientifiques », les chercheurs peinent à dissimuler ce que la notion de « société du risque » et ses dérivés (« société vulnérable », « ville inquiète », etc.) ont de déstabilisant. Il n’y a rien de très rassurant, en effet, à affirmer que derrière ces expressions « se rangent des dispositifs, des savoirs et des techniques qui permettent à une société déjà largement urbanisée d’appréhender les dangers qui la menacent ou plutôt d’appréhender les dangers dont elle se pense menacée[14]». Lapsus involontaire ou concerté ? « Appréhender », c’est saisir par l’esprit, mais c’est aussi envisager quelque chose avec crainte. L’esprit qui saisit serait alors lui-même saisi par l’appréhension. Tout un programme !

Érigée en un véritable impératif catégorique afin de préserver contre toute « nuisance » un système social dont la qualité présumée va de pair avec la fragilité, la « sécurité » – ou la « sûreté » – ne peut que convaincre tout un chacun (si l’on excepte une minorité de réfractaires) d’accepter sans broncher, voire d’accueillir avec satisfaction, et même, parfois, de réclamer avec force l’empilement de mesures de plus en plus drastiques attentatoires aux libertés – autres que celle de consommer. Ce qui explique que la promesse d’un « développement durable » soit ponctuée d’incessants rappels du « principe de précaution » sans le respect duquel elle serait irréalisable, ainsi que des « risques » innombrables que l’application de ce principe permettrait seule de « gérer ». Autant dire que, dans ce dispositif idéologique fonctionnant en boucle, c’est finalement la peur qui sert de carburant. À commencer par la « peur du lendemain » qui étreint de nos jours une grande partie de la population, et dont on ne sait plus très bien si elle se réfère à un avenir inquiétant ou à la précarité du présent.

Jean-Pierre Garnier

Texte initialement paru dans Réfractions, n° 19, hiver 2007-2008. —— Jean-Pierre Garnier est notamment l'auteur de Une violence éminemment contemporaine. Essais sur la ville, la petite-bourgeoisie intellectuelle et l'effacement des classes populaires à paraître en mars 2010 aux éditions Agone.

Notes
  • 1.

    Paru en 1986,La Société du risque. Sur la voie d’une autre modernité sera traduit et publié en France seulement en 2001 (Aubier).

  • 2.

    Rappelons quand même que c’est la peur du « socialisme » (quelle qu’en soit la forme envisagée), et non l’altruisme, qui a poussé les représentants politiques et intellectuels des classes dominantes à promouvoir des lois « sociales », confirmant par là la loi sociologique selon laquelle la bourgeoisie n’accepte les réformes, au sens progressiste du terme, c’est-à-dire favorables aux couches populaires, que sous la menace, fantasmée ou non, d’une révolution

  • 3.

    Apparue officiellement dans la Charte de la nature adoptée par les Nations unies en 1982, l’expression sera reprise dans un article de la conférence de Rio en 1992 et, la même année, dans le… traité de Maastricht.

  • 4.

    Marc Choplet, « Principe de précaution »,in Pascal Durand (dir.), Les Nouveaux Mots du pouvoir. Abécédaire critique, Aden, 2007.

  • 5.

    Ibid.

  • 6.

    Christophe Bétin et Emmanuel Martinais, « La construction du risque social par l’image : l’exemple de la vidéosurveillance à Lyon »,in Thierry Coanus et Jean-François Pérouse (dir.), Villes et Risques. Regards croisés sur quelques cités “en danger”, Economica-Anthropos, 2007.

  • 7.

    Figurant en troisième place dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1791, derrière la liberté et la propriété, et devant… « la résistance à l’oppression », le « droit à la sûreté » visait initialement à protéger le citoyen contre l’arbitraire du pouvoir étatique. La « sûreté » fut cependant rapidement vidée de son contenu originel libérateur pour servir à légitimer l’objectif inverse : la « sécurité » de l’État contre les menées des « mauvais citoyens ». Un sens que ce terme a conservé lorsqu’il fut exhumé en 1997 par le ministre de l’Intérieur Jean-Pierre Chevènement pour donner un label « républicain », donc « de gauche », à l’intensification de la répression contre les « sauvageons ». Depuis lors, une valetaille diplômée s’évertue à ériger cette notion négativement connotée en « concept » doté de positivité.

  • 8.

    Ulrich Beck,La Société du risque, op. cit.

  • 9.

    Pour le distinguo entre « utopique » et utopien, on se reportera à l’œuvre d’Henri Lefebvre.

  • 10.

    Le Journal du CNRS, n° 197, 2007.

  • 11.

    Lire Jean-Pierre Garnier, « Un développement urbain insoutenable »,L’Homme et la Société, n° 155, 2005/1.

  • 12.

    « Territoires urbains et sûreté », consultation de recherches PUCA et club Ville-Aménagement, mars 2007.

  • 13.

    Ibid.

  • 14.

    Christophe Bétin et Emmanuel Martinais, « La construction du risque social par l’image… », art. cit.